Psychologue clinicienne à domicile
Ville de Nice et sa région
Téléphone : 06.33.09.01.25.
Évaluation de la mémoire et autres fonctions cognitives.
Vous pouvez me consulter pour avoir un regard plus objectif sur les difficultés que vous rencontrez avec votre mémoire.
En qualité de géronto-psychologue, je vous propose d'effectuer un bilan cognitif complet.
Le mot « cognitif » fait référence à notre capacité de penser, de traiter et d'emmagasiner de l'information.
Certaines maladies cérébrales dégénératives, dont la maladie d'Alzheimer affecte les capacités cognitives
comme celles de la mémoire, du langage et de la perception, pouvant empêcher le fonctionnement de façon autonome dans le quotidien.
Je vous propose de procéder à plusieurs évaluations visant à détecter les réelles difficultés de fonctionnement de vos capacités cognitives, d'analyser si nécessaire les besoins de prise en charge précoce de la personne rencontrant des difficultés mnésiques.
Des recommandations vous seront formulées suite à ce bilan cognitif afin de permettre le maintien
de la personne autant que possible à domicile et de valoriser son autonomie dans son milieu de vie naturel.Certains signes doivent toutefois alerter et faire évoquer une maladie d'Alzheimer ou un autre type de
démence débutante.
- "Je ne retrouve plus les noms propres, les noms des personnes que je rencontre dans la rue".
- "Je ne sais plus où j'ai laissé mes clefs".
- "J'arrive dans une pièce en ayant oublié ce que je suis venue y faire".
- "J'oublie mes rendez-vous"...
- Ce sont des difficultés dans la réalisation des activités courantes :
Mémorisation
L'oubli de noms d'êtres proches.
Le fait de placer certains objets à des endroits inhabituels, voire aberrants.
Utilisation du téléphone
Il n'utilise plus le téléphone de sa propre initiative.
Il a des difficultés pour rechercher un numéro de téléphone.
Il ne peut plus ou ne sait plus composer un numéro de téléphone.
Usage des moyens de transport
la difficulté à s'orienter dans des lieux familiers (voisinage, rentrer chez soi).
Il ne veut plus conduire sa voiture seul.
Il ne prend plus seul les transports en commun.
Prise des médicaments
Il ne peut plus prendre seul ses médicaments (oubli des médicaments, des doses, des horaires…).
Gestion du budget quotidien
Il ne sait plus remplir lui-même un chèque.
Il ne sait plus régler une facture.
Il a besoin d'aide pour gérer son budget.
Avoir la mémoire qui flanche n'est ni une fatalité, ni un symptôme annonçant le pire.
Les spécialistes l'assurent : améliorer sa mémoire est possible, quel que soit son âge.
- J'ai le nom sur le bout de la langue...
- Tout le monde a un jour été trahi par sa mémoire...
- Une faiblesse fréquente, parfois handicapante au quotidien.
Inutile pour autant de paniquer : la plainte résiste rarement à l'analyse scientifique.
Lorsqu'on tente de mesurer l'ampleur du trouble, on s'aperçoit que la majorité des candidats aux tests médicaux obtiennent d'excellentes performances, avec un résultat au moins égal à la moyenne nationale.
Alors, tordons le cou à l'idée selon laquelle les petits oublis seraient les premiers symptômes d'une maladie cérébrale dégénérative, suivez mon regard, tel que la maladie d'Alzheimer.
Cessons également de croire que ces désagréments augmentent systématiquement au fil des années.
« L'âge en lui même n'implique pas une altération de la mémoire », affirme le neuropharmacologue Hervé Allain, professeur à l'université de Rennes.
Alors, pourquoi a-t-on souvent l'impression qu'elle nous fait défaut,
surtout à l'abord de la soixantaine ?
La faute à Alzheimer ?
Nombreux sont ceux qui consultent le coeur battant, quand les troubles de la mémoire leur semblent importants, redoutant un terrible diagnostic.
Comme Jeanne, sémillante sexagénaire, visiblement soulagée de l'entretien qu'elle vient d'avoir avec son médecin.
« Au moment de la retraite, j'ai vraiment cru perdre la tête. Entrer dans une pièce sans pouvoir se souvenir de ce que l'on vient y faire, cela arrive à tout le monde. Mais moi, c'était sans arrêt. Impossible d'apprendre le numéro de téléphone de mon fils après son déménagement... J'avais vraiment peur que ce soit la maladie d'Alzheimer.»
• Quelques chiffres pour remettre les choses à leur place :
La maladie d'Alzheimer touche 1% des personnes de 60 ans et 5% des plus de 65 ans, alors que les troubles de mémoire concernent plus de la moitié des plus de 60 ans (un chiffre qui grimpe à 80% selon certaines enquêtes).
Dans le cas de la maladie, c'est moins la personne concernée que l'entourage qui prend conscience qu'il se passe quelque chose d'inquiétant : perte d'objets, gestes répétitifs, questions posées cent fois, difficultés à se repérer dans le temps et l'espace.
Le rôle des spécialistes est justement de démêler ce qui est pathologique de ce qui ne l'est pas.
" Parmi les personnes qui consultent dans notre service pour des troubles de mémoire ou du comportement, 30% souffrent effectivement de maladies neurodégénératives, Alzheimer ou autres", précise le docteur Florence Mahieux, neurologue à la consultation mémoire d'Ivry.
Dans 30% des cas, il s'agit de difficultés d'origine psychologique (dépression, anxiété), et, dans 20%,de troubles liés à une lésion (accident vasculaire, traumatisme crânien, etc). Les autres ne présentent aucun dysfonctionnement cérébral ».
Un état dépressif, un choc émotionnel, le manque d'attention, un esprit préoccupé... sont autant d'explications aux troubles de mémoire. Car, pour bien mémoriser, il faut avant tout enregistrer correctement les informations qui nous arrivent de l'extérieur, et c'est d'autant plus difficile qu'on a l'esprit ailleurs.
" Je me plains de ma mémoire, mais, en fait, j'ai surtout l'impression d'avoir la tête pleine à craquer ! "
reconnaît Andrée, 72 ans, pivot de la famille, qui croule sous les problèmes cumulés de ses enfants et petits-enfants.
Pour autant, toutes les plaintes doivent être entendues.
- "Il faut consulter dès qu'il y a un retentissement dans la vie de tous les jours, une inquiétude liée à ces troubles", conseille le Professeur Michel Poncet, neurologue à Marseille.
- "Pour se rassurer quant à l'ampleur et à l'origine des oublis, mais aussi pour adopter la stratégie adéquate".
http://www.notretemps.com/sante/17452-la-faute-a-alzheimer.html
Ateliers mémoire
La mémoire
Mieux utiliser sa mémoire
J’apporte des conseils, dans le cadre du vieillissement normal et pathologique, pour pouvoir utiliser efficacement sa mémoire.
Le but est de vous aider à mieux comprendre comment votre mémoire fonctionne et les facteurs qui influencent l’efficacité de son fonctionnement .
- Personnes concernées :
L’atelier mémoire s’adresse aux personnes présentant des troubles modérés, qui souffrent de difficultés à évoquer des évènements récents, de l'oubli des noms propres ou usuels, ou encore de l'oubli de la place d’objets familiers.
Ces troubles peuvent être associés à une modification du comportement et de l’humeur (tonalitédépressive, indifférence affective, agressivité, perte de la spontanéité et de l’initiative).
Ils peuvent également être accompagnés de troubles du langage (manque du mot, dysorthographie discrète), de l'attention, et du raisonnement, ainsi que de perturbations de l’orientation temporo-spatiale.
- Objectifs de l'atelier mémoire :
L'atelier mémoire est un groupe de travail de la mémoire et des fonctions cognitives (attention, concentration, orientation spatiale).
L'atelier mémoire a pour objectif d'informer les personnes sur le fonctionnement de la mémoire, les processus de mémorisation... et de proposer des exercices d'application.
L’atelier mémoire va travailler les 5 grandes fonctions cognitives : Mémoire, Raisonnement, Visuo-spatialle, Attention et Langage.
Face à l'émergence et à l'évolution de ces troubles, l’atelier mémoire vise à éveiller, développer, et renforcer les mécanismes sous-jacents au phénomène de mémorisation. Le travail réalisé porte sur la mémoire immédiate, la mémoire à court terme, mais aussi sur la mémoire à long terme.
- Organisation des séances :
L’atelier mémoire est organisé sur une séance dont la durée varie de 1h à 1h30 en fonction des capacités d’attention des participants. Cet atelier s’adresse à un groupe de 8 à 15 personnes maximum.
La séance fait intervenir l'ensemble des processus mnésiques mis en jeu lors de la mémorisation :
- La perception et l'enregistrement de l'information : cette étape d'acquisition de l'information met en jeu un ensemble de processus sensoriels et émotionnels au travers desquels il est possible de stimuler et de motiver la personne pour favoriser la mémorisation.
- La fixation de l'information : un travail sur l'association entre l'information à mémoriser et une sensation, un mot, un objet, une couleur ou un autre élément permet de favoriser l'inscription durable de cette information dans la mémoire.
- La restitution de l'information mémorisée : il s'agit d'un travail de mobilisation et de rappel de l'information stockée.
- Les objectifs spécifiques sont :
- Stimuler l’attention et la concentration
- Stimuler les différents systèmes de mémoire.
- Raviver et consolider les souvenirs anciens et récents.
- Contribuer au maintien de l’identité sociale
- Retrouver confiance en ses capacités cognitives.
- Améliorer l’image de soi.
- Exister dans le groupe.